San Andréas, jadis terre d’opportunités et d’effervescence, fut progressivement plongée dans le chaos. Pendant des mois, des attaques isolées et méthodiques vinrent ébranler la stabilité de l’île. Des infrastructures stratégiques sabotées, des cyberattaques dévastatrices et des actes de terrorisme ciblés plongèrent la population dans un climat d'insécurité croissante.
Les autorités locales, dépassées, mirent du temps à comprendre la véritable nature de la menace : une organisation terroriste, bien équipée et organisée, avançait ses pions dans l’ombre, méthodiquement. L’escalade des événements poussa alors Michael Hawking, président de San Andréas, à prendre une décision radicale : dissoudre le gouvernement démocratique pour instaurer un Gouvernement Provisoire de Défense (GPD), connu sous le nom de l'Ordre.
L'Ordre remplaça les anciennes structures politiques par une organisation militarisée. Le territoire fut divisé en deux districts : le Nord, confié à Chuck Thorn et ses Armées Tactiques de Sécurité (ATS), et le Sud, gouverné par Helton Print et son adjoint Sylver Brown. Pour renforcer cette défense, Zoé Wilson, Capitaine de police en fonction, fut maintenue à la tête des Unités Spéciales (US), composées de policiers volontaires ayant prêté allégeance à l’Ordre.
Ce dispositif, bien que controversé, visait à contrer l’avancée des terroristes. Mais malgré tous ces efforts, le premier coup porté à San Andréas n’allait pas tarder à frapper.
Les terroristes frappèrent un premier coup décisif en capturant Cayo Perico, leur permettant d’établir une tête de pont pour envahir San Andréas. Ils débarquèrent sur la plage sud-ouest de Los Santos, faisant pleuvoir la terreur sur les civils. Malgré les efforts combinés des ATS et des US, l’évolution rapide de l’ennemi déstabilisa les défenses.
C'est alors qu'un événement critique bouleversa la donne : un piratage informatique massif paralysa les systèmes de sécurité de l'île, offrant aux terroristes un contrôle sur les satellites et les infrastructures stratégiques, dont le complexe scientifique Humane Lab.
Les pratiques militarisées et souvent brutales de l’Ordre suscitèrent rapidement l’indignation parmi la population. Malgré leur engagement dans la défense du territoire, les citoyens se sentaient trahis, traités comme des pions par un régime trop autoritaire.
Face à cette grogne généralisée, des protestations éclatèrent, et des tensions internes fragilisèrent l’Ordre. Incapables d’ignorer plus longtemps ces critiques, les dirigeants décidèrent de transformer l’Ordre en l'Union. Ce changement permit d’adoucir les méthodes de gestion et de réintégrer la voix des citoyens dans les décisions stratégiques, renforçant temporairement la cohésion entre militaires et civils.
Malgré cette évolution, le conflit avec les terroristes continuait de faire rage.
Les terroristes intensifièrent leurs attaques, déclenchant une guerre totale sur le territoire. Grâce à des armes avancées et une stratégie implacable, ils capturèrent méthodiquement les villes et installations du Sud. Los Santos, autrefois cœur vibrant de San Andréas, fut assiégée, forçant la population et les forces de l’Union à battre en retraite vers le Nord.
Les batailles furent féroces. Les citoyens, animés par une bravoure sans pareille, résistèrent aussi longtemps que possible, formant des milices improvisées pour ralentir l’avancée de l’ennemi. Chaque village, chaque colline fut le théâtre d’un combat acharné. Mais malgré leur courage, l’armée terroriste progressait inexorablement.
Le Nord devint le dernier refuge. Les montagnes, les bunkers et les fortifications naturelles furent utilisés pour établir des lignes de défense. Cependant, le bastion principal se trouvait à Kraamelottt, un village fortifié niché sur une montagne, prêt à accueillir l’ultime bataille.
Kraamelottt devint le symbole de l’espoir et de la survie. Les dernières forces armées, les citoyens en armes et les leaders de l’Union y concentrèrent leurs efforts pour repousser l’ennemi une dernière fois. Les terroristes encerclèrent rapidement le village, lançant des bombardements incessants qui ébranlèrent les murs et les défenses.
Les assiégés opposèrent une résistance héroïque. Les barricades furent tenues rue par rue, et chaque centimètre gagné par l’ennemi fut payé dans le sang. Les habitants, combattants improvisés, faisaient preuve d’une détermination sans faille, combattant à la fois pour leur liberté et leur survie.
Pendant plusieurs jours, la bataille fit rage, les explosions et les tirs résonnant dans toute la vallée. La situation semblait désespérée lorsque l’ennemi parvint à percer les dernières lignes défensives et à pénétrer au cœur du village. Mais dans un effort désespéré et coordonné, l’Union lança une contre-attaque décisive.
Les rues de Kraamelott devinrent un champ de bataille où chaque maison se transforma en forteresse. Malgré les pertes immenses, les assiégés parvinrent à repousser l’envahisseur hors des murs. Lorsque l’aube se leva, les terroristes battaient en retraite, leurs forces brisées par l'incroyable ténacité des défenseurs.
San Andréas était enfin libérée, mais à un prix terrible. Les pertes humaines étaient immenses, et les retombées radioactives des combats laissaient des cicatrices profondes sur le territoire. Les citoyens, désormais unis par les épreuves traversées, commencèrent à rebâtir leur vie.
L’Union fut dissoute, laissant place à un gouvernement intérimaire jusqu’à de nouvelles élections.
Kraamelott, devenu symbole de la résistance, proclama son indépendance.
Luna Sanchez, héroïne de guerre, fut promue général 4 étoiles et prit la tête des armées, succédant ainsi à Chuck THORN.
Michael Hawking retrouva son rôle de président provisoire, promettant de restaurer la démocratie.
Le pays, meurtri mais libre, s’engageait dans une nouvelle ère, où chaque pierre reconstruite témoignait de la résilience des Santoniens.